Au Centre André Chastel, à Paris

« On est une petite dizaine à passer des journées en réunion, à déterminer les grandes lignes de restauration. » Claire Babet, maître-verrier

Chercheurs du CNRS, conservateurs de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles)... dans ce vaste chantier de restauration des vitraux de la Sainte-Chapelle, parmi les multiples acteurs qui ont voix au chapitre, les historiens.

Karine Boulanger est ingénieur d’études au CNRS, spécialiste du vitrail ancien, surtout du XIIIè siècle. Claudine Lautier, sa collègue et amie, est chercheur honoraire au CNRS. Egalement spécialiste du XIIIè siècle, elle travaille d'arrache-pied sur la cathédrale de Chartres. Nous les avons toutes deux rencontrées au Centre André Chastel, dans le 2è arrondissement de Paris.

Car dans le cadre du chantier de restauration, l'architecte en chef souhaitait une critique d’authenticité, une analyse archéologique des verrières très fiable, récente. Pour cela, il a sollicité le personnel du centre Chastel, un laboratoire de recherche en histoire de l’art rattaché à la Sorbonne, et notamment Karine Boulanger...

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 Claudine Lautier et Karine Boulanger