Made with racontr.com

 ►

Un travail collégial


La Sainte-Chapelle est le troisième lieu le plus visité de la capitale. Depuis 2008, un vaste chantier de restauration de ses 15 baies, soit 113 panneaux de vitraux, a été lancé par le Centre des Monuments nationaux (CMN). Un travail colossal, qui fédère de nombreux corps de métier, entre érudition, recherche et artisanat.


Car les maîtres-verriers, qui mettent concrètement la main au vitrail, ont bien sûr quelques connaissances en histoire de l’art et en peinture. Mais leur travail n'en est pas moins contrôlé par une maîtrise d'ouvrage.

Dans le cas de la restauration des vitraux de la Sainte-Chapelle, le CMN a donné un cahier des charges à l'atelier de Claire Babet, à l'on a confié la restauration de quatre grandes baies.


Quant au maître d’œuvre, l'architecte en chef des monuments historiques Christophe Bottineau, il accompagne de très près ce chantier, aux côtés de Claire Babet, et tranche toute question un peu délicate. "Une fois que les grandes lignes sont décidées, on prend des décisions au jour le jour, en fonction de ce qu’on a sous la main.", confie le maître-verrier.


Grandes lignes qui sont d'ailleurs dessinées au sens propre, puisque les maîtres-verriers, chargés de documenter au mieux leur travail, réalisent des "frottis" afin de dresser le plan des vitraux à restaurer. Pour tous, le travail est ainsi facilité :