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Une analyse au doigt et à l'oeil


« Sur place, je vais voir chaque panneau et je détermine les pièces qui sont vraiment d’origine, et celles qui ont été refaites au cours du temps. », Karine Boulanger.


On imagine souvent les historiens penchés sur de vieux parchemins. Pourtant, dans l’étude des vitraux, ils partent généralement des œuvres elles-mêmes, surtout pour celles antérieures au XIVè siècle, pour lesquelles il n’existe pratiquement aucunes archives. Ils se livrent à une analyse archéologique de l’œuvre (histoire, restaurations, reconnaissance des peintres…) et, à partir de là, peuvent étudier de manière plus aboutie l’iconographie, la stylistique, l'intégration dans l'architecture...

Leurs meilleurs outils ? L’œil et la main :






Karine Boulanger en est à l'étape de l’analyse archéologique. Elle a travaillé sur des verrières du côté nord de l’édifice, racontant les histoires de Josué et de Moïse. Durant cette première analyse, les historiens se penchent sur les restaurations des siècles passés : "On peut juger une restauration. On peut dire « ça a été une nuisance » ou au contraire « c’était remarquablement bien fait », mais il faut le faire par rapport à ce qu’on préconisait à l’époque", estime Karine Boulanger :



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