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Une économie en accordéon


A l'instar de six ou sept autres ateliers, celui de Claire Babet a restauré plusieurs grandes baies de la cathédrale de Chartres. Pour autant, dans ce secteur, il n'existe aucun contrat d'exclusivité.



« C’est d’autant plus difficile de se projeter dans l’avenir qu’on peut décrocher de très gros chantiers pour deux, trois, quatre ans, qui changent complètement la vie de l’entreprise pour les années à venir. Mais on ne le sait que juste avant que le chantier commence. Il faut sans arrêt se restructurer, imaginer combien de personnes doivent travailler avec nous… C’est très difficile de maintenir une entreprise de façon constante dans ce métier. »

 

Pour obtenir le contrat qui la lie à la Sainte-Chapelle, Claire Babet s'est présentée avec une collègue de Tours : "Il y a peu de demandes. On est sans arrêt dans une économie en accordéon."

Existe-t-il un marché auprès des particuliers pour compenser l'aridité des marchés publics ?...