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Des traces pour les futurs restaurateurs

Dans le filet de bordure du vitrail, derrière la serrurerie (la structure métallique qui maintient les vitraux en place dans les édifices), Claire Babet délivre des informations aux futurs restaurateurs : "Recomposition, date, atelier... Les verriers du XIXè ont souvent signé également. Ils ont mis le nom du maître d’œuvre, de l’architecte, les dates…Ce sont des informations précieuses !"

Et de préciser qu'avant les XVII-XVIIIè siècles, les maîtres-verriers avaient laissé des marques difficiles à décoder : "Des numéros, des gribouillis... Peut-être des marques de compagnons ?..."

Autant de traces qui témoignent de l'histoire de l'oeuvre, ce qui explique que les maîtres-verriers soient si respectueux des restaurations faites par leurs confrères du passé. Dans de très rares cas seulement, celles-ci peuvent être remises en cause... Ainsi, pour un panneau de la Sainte-Chapelle, Claire Babet a tenté de retrouver l'état antérieur à la restauration du XIXè siècle :