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Péter les plombs

Après le nettoyage, Claire Babet et ses confrères se livrent à un relevé de l’ensemble des plombs : ils dressent le plan de chacune des baies afin d'obtenir leurs dessins de plomb, précieux lors des réunions de travail.

Puis, avec l'architecte en charge du projet, elle observe la totalité des panneaux en lumière naturelle : "On passe toute notre journée à regarder les pièces qui devront être prises en charge pour la restauration." Nombre de ces pièces sont traversées par des "plombs de casse" qui ont servi, lors de précédentes restauration, à réparer des brisures.

Les pièces devant être purgées de leurs plombs de casse sont alors desserties, extraites de leur réseau de plomb. 

"Lors de ce démontage, on se retrouve avec une partie qui était sous les plombs, encore encrassée. Un renettoyage du pourtour est nécessaire pour enlever ce dépôt."

Quant au plomb du démontage, il est recyclé par des entreprises spécialisées. Le remontage se fera avec des plombs neufs, de différentes tailles, et achetés tels quels.

"Avant, les ateliers avaient leur laminoir. Les apprentis refondaient le plomb eux-mêmes. Mais depuis, on a découvert que les vapeurs de plomb étaient toxiques !"